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2025 : Vers une Reprise du Marché Immobilier ?

Après trois années marquées par des difficultés majeures, la fin de 2024 pourrait enfin signaler un renversement de tendance pour le marché immobilier français. Entre hausse des taux d’intérêt, inflation galopante et crise de la construction, le secteur a traversé une période sombre. Mais 2025 s’annonce sous de meilleurs auspices, avec des signaux encourageants pour les acheteurs et les vendeurs.

Retour sur Trois Années de Crise Immobilière 

Depuis 2021, le marché immobilier a connu des vents contraires. La combinaison de plusieurs facteurs économiques a entraîné une baisse record des transactions : 

– Hausse des taux d’intérêt : En seulement quatre ans, les taux d’emprunt sont passés de moins de 1 % à près de 4 % en 2024, rendant l’accès au crédit beaucoup plus difficile pour les ménages. 

– Inflation : La hausse généralisée des prix a réduit le pouvoir d’achat des Français, contraints de réorienter leurs priorités budgétaires vers des dépenses essentielles, au détriment des projets immobiliers. 

– Crise du secteur de la construction : Avec une baisse de 23 % des nouvelles constructions en 2024, l’offre de logements neufs s’est raréfiée, accentuant encore la crise. 

Cette conjoncture a conduit à une chute historique du nombre de transactions immobilières. Alors qu’en 2022, plus d’un million de ventes avaient été enregistrées, ce chiffre est tombé sous la barre des 900 000 en 2023, marquant une baisse de plus de 20 %. Les vendeurs ont dû ajuster leurs prix face à une demande en berne, provoquant une baisse continue des prix immobiliers au cours des dernières années. 

2025 : Une Année Sous de Meilleurs Auspices 

Cependant, la situation semble prête à s’inverser. Les conditions économiques pour l’année à venir apparaissent bien plus favorables, ouvrant la voie à une reprise du marché. 

Stabilisation des Taux d’Intérêt 

L’un des principaux freins au marché immobilier, la hausse des taux d’intérêt, semble s’atténuer. La Banque Centrale Européenne (BCE) a amorcé une tendance baissière des taux directeurs. Fin septembre 2024, les taux de crédit immobilier se stabilisaient autour de 3,5 %, offrant un souffle d’air frais aux acheteurs potentiels. Cette baisse progressive des taux devrait se poursuivre en 2025, redonnant de la capacité d’emprunt à de nombreux ménages. 

Retour de la Confiance 

La stabilisation de l’inflation et l’amélioration globale de l’économie ont également un effet psychologique positif. Après des années d’incertitude, les acheteurs et investisseurs retrouvent confiance. Cette amélioration est renforcée par une meilleure gestion des chaînes d’approvisionnement, qui permet une reprise progressive de certains secteurs économiques clés. 

Soutien du Gouvernement 

Le gouvernement joue un rôle crucial dans cette reprise. Des dispositifs incitatifs, tels que le Super Pinel pour l’investissement locatif ou des aides élargies pour l’achat de logements neufs, continuent de stimuler la demande. Ces mesures visent à relancer l’activité, en offrant davantage d’opportunités aux acheteurs et aux investisseurs. 

Premiers Signaux Positifs

Les derniers mois de 2024 montrent déjà des signes encourageants. Les demandes de prêts immobiliers ont augmenté de 5 à 10 %, indiquant un regain d’intérêt pour les projets immobiliers. Ce retour progressif des acheteurs sur le marché est un premier pas vers une reprise plus généralisée. 

Par ailleurs, les dynamiques géographiques évoluent. Après un exode vers les zones rurales pendant la pandémie, on observe un retour vers les grandes villes et leurs périphéries. Des métropoles comme Paris, Marseille ou Bordeaux regagnent en attractivité, notamment grâce à la modernisation des infrastructures et aux nouvelles opportunités d’emploi. Cette migration entraîne une hausse des prix dans ces zones urbaines, un signe supplémentaire d’une demande renouvelée. 

Perspectives pour les Vendeurs de Biens de Luxe 

Ce contexte est particulièrement favorable pour les propriétaires de biens haut de gamme. La clientèle internationale, notamment américaine, retrouve un fort intérêt pour l’immobilier de luxe en France. Après des mois d’attentisme, ces acheteurs affluent à nouveau, motivés par une conjoncture économique plus stable et des dispositifs fiscaux avantageux. 

Les vendeurs de biens de prestige devraient profiter de cette dynamique pour mettre en avant leurs propriétés. Un marché en reprise, couplé à une demande internationale croissante, offre des opportunités uniques de valoriser et de vendre dans des conditions optimales. 

Conclusion : 2025, l’Année de la Reprise 

Tous les indicateurs pointent vers une reprise du marché immobilier en 2025. La stabilisation des taux d’intérêt, le retour de la confiance des acheteurs et le soutien gouvernemental sont autant de facteurs qui devraient permettre au secteur de retrouver son dynamisme. Propriétaires, c’est le moment idéal pour envisager de vendre ou d’investir dans un marché qui promet de se redresser. Contactez-moi pour préparer vos projets immobiliers de l’année 2025 !

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Trump Président : Quels Impacts pour l’Immobilier de Luxe en France ?

Le verdict est tombé : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine, plongeant les marchés financiers et géopolitiques dans une nouvelle ère d’incertitude. Mais qu’en est-il de l’immobilier de luxe en France, un secteur où la clientèle américaine joue un rôle crucial ? Après des mois d’attentisme, les professionnels du haut de gamme français s’attendent à des répercussions spécifiques suite à cette victoire.

 Une Clientèle Américaine Déjà Présente, mais Prudente 

Depuis plusieurs mois, les Américains, premiers acheteurs étrangers de biens de luxe en France, multipliaient les visites sans concrétiser leurs projets. La raison ? Une attente quasi unanime du résultat de l’élection présidentielle. « Comme pour les Français, les périodes pré-électorales aux États-Unis freinent les prises de décision », explique Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s International Realty France. Toutefois, ces derniers jours ont vu un regain d’activité avec des promesses de vente enfin signées. 

 Trump : Un Impact Paradoxal 

La victoire de Trump suscite des réactions ambivalentes chez les acheteurs américains. « La clientèle aisée apprécie sa politique pro-business, mais les démocrates, plus nombreux dans des villes comme New York, pourraient chercher à fuir un climat politique qui ne leur convient plus », souligne Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes. 

En parallèle, l’instabilité internationale qui pourrait découler de la présidence Trump, notamment sur des dossiers sensibles comme l’Ukraine ou le Moyen-Orient, pourrait refroidir certains acheteurs. La volatilité des marchés financiers reste un facteur clé influençant les décisions d’investissement dans la pierre. 

 Conséquences sur le Marché Français 

L’immobilier de luxe français pourrait tirer parti de plusieurs scénarios : 

– Hausse des acquisitions de démocrates : Face à un climat politique tendu aux États-Unis, certains acheteurs, particulièrement des démocrates new-yorkais, pourraient privilégier un exil fiscal ou un cadre de vie plus stable en Europe. 

– Investissements diversifiés des trumpistes : Les Américains favorables à Trump pourraient également se tourner vers des acquisitions en France pour diversifier leurs actifs dans un contexte économique favorable. 

Les experts, comme Sébastien Kuperfis de Junot, notent que la situation est paradoxale. Si Trump rassure les investisseurs sur le court terme grâce à sa politique pro-business, son style de gouvernance imprévisible pourrait à terme accentuer l’incertitude. 

 Fiscalité et Taux d’Intérêt : Des Facteurs Déterminants 

Au-delà du choix présidentiel, la fiscalité et les taux d’intérêt continuent de jouer un rôle central. Aux États-Unis, les taux restent plus élevés qu’en France, offrant un avantage compétitif à l’immobilier français. Par ailleurs, certains acheteurs pourraient chercher à se prémunir contre des augmentations potentielles d’impôts, que ce soit sous l’administration Trump ou dans un futur incertain. 

 Une Reprise Progressive à Prévoir 

Avec la fin de l’attentisme lié à l’élection, les professionnels s’attendent à un regain d’activité sur le marché de l’immobilier de luxe français dans les mois à venir. La confiance reste le moteur principal des investissements, et la stabilité relative de la France pourrait séduire une clientèle américaine en quête de sécurité et de diversification patrimoniale. 

En résumé, l’impact de la victoire de Trump sur le marché immobilier de luxe en France dépendra autant des facteurs locaux que de l’évolution du climat international. Une chose est certaine : la clientèle américaine, après des mois d’attente, devrait revenir en force.

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échange de clés

Réforme du LMNP en 2025 : Quels changements pour les investisseurs immobiliers ?

Depuis plusieurs années, la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) attire les investisseurs immobiliers en France grâce à sa fiscalité avantageuse. Cependant, le gouvernement prévoit une réforme majeure de ce régime pour 2025, avec pour objectif de rééquilibrer le marché locatif et freiner la spéculation immobilière. Cette réforme pourrait avoir des conséquences significatives pour les propriétaires de biens meublés. Cet article fait le point sur les raisons de cette réforme, les modifications envisagées et les stratégies à adopter pour s’adapter.

Pourquoi réformer la fiscalité locative ?

Selon l’analyse du gouvernement, qui cherche à présent des recettes pour corriger le dérapage du déficit budgétaire, le régime fiscal de la location meublée a provoqué des distorsions importantes dans le marché immobilier. Les propriétaires de biens meublés bénéficient actuellement d’avantages fiscaux importants, tels qu’un abattement forfaitaire sous le régime micro-BIC ou la possibilité d’amortir le bien sous le régime réel, réduisant ainsi leur base imposable.

Cette fiscalité favorable a encouragé de nombreux investisseurs à se tourner vers la location meublée plutôt que la location nue. Cela a entraîné une baisse de l’offre de logements longue durée, notamment dans les grandes villes et les zones touristiques, exacerbant la spéculation immobilière. La réforme vise donc à aligner la fiscalité des locations meublées sur celle des locations nues, dans le but de rétablir un équilibre sur le marché locatif et de
stabiliser les prix de l’immobilier.

Les réformes du LMNP prévues pour 2025

Le projet de réforme du LMNP pour 2025 prévoit plusieurs changements majeurs, qui impacteront directement la rentabilité des investisseurs :

  1. Reclassement des revenus locatifs : Actuellement, les revenus de la location meublée sont classés sous le régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), qui est fiscalement avantageux. Dès 2025, ces revenus seront reclassés comme des bénéfices fonciers, comme c’est le cas pour les locations nues. Ce changement entraînera une
    augmentation de l’imposition pour les propriétaires, car les bénéfices fonciers ne permettent pas l’amortissement du bien.
  2. Réduction de l’abattement forfaitaire : L’abattement forfaitaire du régime micro-BIC,
    actuellement fixé à 50 %, sera réduit à 40 % pour les locations de longue durée (plus de neuf
    mois) et à 30 % pour les locations de courte durée (type Airbnb). Cette mesure vise à
    encourager les baux stables au détriment des locations touristiques à court terme.
  3. Suppression de l’amortissement : L’un des principaux avantages du régime LMNP,
    l’amortissement du bien immobilier, sera supprimé dans le cadre du régime réel. Cela aura
    un impact direct sur la rentabilité des propriétaires, car ils ne pourront plus réduire leur base
    imposable grâce à cet avantage fiscal.
  4. Révision des plafonds de recettes : Le plafond des recettes pour bénéficier du régime
    micro-BIC, actuellement fixé à 72 600 €, sera abaissé. Cela obligera certains propriétaires à
    opter pour le régime réel, qui sera moins attractif avec la suppression de l’amortissement.
  5. Encouragement des locations longue durée : Pour favoriser la stabilité locative, la réforme
    pourrait inclure des mesures incitatives pour les propriétaires qui optent pour des baux de
    longue durée, comme des abattements spécifiques ou un amortissement limité.

Conséquences pour les propriétaires

Les changements prévus dans la réforme du LMNP auront un impact important sur la rentabilité des investissements en location meublée. Les propriétaires verront une baisse de leur rentabilité nette après impôts, notamment en raison de la suppression de l’amortissement et de la réduction des abattements. Cela pourrait rendre certains investissements moins intéressants, en particulier dans les zones touristiques.

En conséquence, certains propriétaires pourraient être tentés de vendre leurs biens, ce qui pourrait provoquer une augmentation des transactions immobilières, surtout dans les zones où la location meublée domine. Les investisseurs devront également faire face à une gestion fiscale plus complexe, en raison de la nécessité de s’adapter aux nouvelles règles fiscales.

Stratégies pour s’adapter à la réforme

Pour faire face à ces changements, plusieurs solutions s’offrent aux propriétaires :

  • Passage au régime réel : Malgré la suppression de l’amortissement, le régime réel permet encore de déduire certaines charges comme les frais de gestion, les travaux ou les intérêts d’emprunt. Ce régime reste avantageux dans certaines situations, notamment pour les investisseurs ayant des charges importantes.
  • Favoriser la location longue durée : Les propriétaires peuvent se tourner vers des baux de longue durée, qui offrent plus de stabilité financière et pourraient bénéficier d’abattements spécifiques avec la réforme.
  • Utiliser de nouveaux dispositifs fiscaux : Les dispositifs comme Loc’Avantages ou la loi Denormandie pour les rénovations énergétiques permettent d’obtenir des réductions fiscales intéressantes tout en investissant dans des projets socialement responsables.
  • Passage au statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP) : Pour les propriétaires remplissant les conditions, le passage au statut LMP peut être une alternative pour continuer à bénéficier de certains avantages fiscaux, tels que l’amortissement.

Conclusion

La réforme du régime LMNP pour 2025 va considérablement modifier le paysage de l’investissement immobilier en France. Les propriétaires de biens meublés devront réévaluer leur stratégie pour s’adapter à un cadre fiscal plus contraignant. Afin d’anticiper ces changements, il est recommandé de revoir ses options dès maintenant et de se préparer à la nouvelle donne fiscale. Pour tout conseil sur la location en LMNP ou les réformes qui
touchent à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter !

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michel barnier

Réformes annoncées par Michel Barnier : Quels impacts pour l’immobilier et le logement en 2024 ?

Le 1er octobre 2024, Michel Barnier, le nouveau Premier Ministre, a présenté son discours de politique générale à ’Assemblée Nationale. Parmi les nombreux sujets abordés, l’immobilier et le logement ont occupé une place importante. Avec des mesures visant à faciliter l’accès à la propriété et à encourager l’investissement locatif, ces annonces
dessinent les grandes lignes des évolutions à venir. Voici un aperçu des principales annonces concernant l’immobilier.

1. Élargissement du Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Le Premier Ministre a exprimé son souhait d’élargir l’accès au prêt à taux zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire français. Actuellement réservé aux zones dites « tendues » (zones A Bis, A et B1), où la demande de logement est supérieure à l’offre, cet élargissement permettrait également de soutenir la construction dans des zones moins tendues, comme les
zones B2 et C.

Cette initiative pourrait redynamiser le marché immobilier neuf dans ces zones en favorisant l’accession à la propriété. Toutefois, les détails précis de cet élargissement restent à définir, et la possibilité d’inclure la construction de maisons individuelles semble encore incertaine.

2. Simplification du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

Le diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire pour la vente ou la location d’un bien immobilier, a fait l’objet de nombreuses critiques en raison de sa complexité et de son manque de fiabilité.

Michel Barnier a annoncé une prochaine simplification de ce dispositif, bien que les modalités concrètes n’aient pas encore été précisées. Cette simplification pourrait alléger les démarches administratives et rendre le processus ’évaluation énergétique plus accessible aux propriétaires et aux professionnels de l’immobilier.

3. Réforme du calendrier des interdictions de louer des passoires thermiques

Depuis quelques années, la réglementation impose progressivement l’interdiction de louer des logements considérés comme des « passoires thermiques », c’est-à-dire des logements mal isolés, classés G ou F dans le DPE. À partir de janvier 2025, les logements classés G ne pourront plus être mis en location, une mesure qui pourrait retirer plusieurs centaines de milliers de biens du marché locatif.

Cependant, le Premier Ministre a évoqué la possibilité d’ajuster le calendrier de ces interdictions. Cela pourrait offrir aux propriétaires un délai supplémentaire pour réaliser les travaux de rénovation énergétique nécessaires et ainsi maintenir ces logements sur le marché locatif.

4. Assouplissement de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN)

La loi Zéro Artificialisation Nette des sols, mise en place pour limiter l’étalement urbain et protéger les espaces naturels, a compliqué la recherche de terrains constructibles, notamment pour les projets immobiliers. Michel Barnier a reconnu ce problème et a indiqué que cette loi pourrait être assouplie pour mieux répondre aux besoins de l’industrie et du
logement.

L’assouplissement de cette réglementation pourrait ainsi favoriser la construction de nouveaux logements tout en prenant en compte les enjeux environnementaux.

5. Simplification des normes de construction

Dans son discours, Michel Barnier a également insisté sur la nécessité de simplifier les normes de construction, qu’il s’agisse de logements neufs ou de réhabilitation de bâtiments anciens. Ces normes, souvent jugées trop complexes, peuvent ralentir les projets immobiliers et augmenter les coûts.

La simplification des procédures et des exigences techniques pourrait ainsi encourager la construction et rendre les projets immobiliers plus accessibles aux promoteurs et investisseurs.

Renforcement des pouvoirs locaux dans le logement social

Une autre mesure annoncée par Michel Barnier concerne le logement social. Il souhaite renforcer le rôle des maires dans l’attribution de ces logements afin de mieux cibler les ménages en difficulté. En outre, une réévaluation des loyers en fonction des ressources des locataires a été évoquée pour mieux adapter l’offre de logements sociaux aux besoins réels.

Conclusion : Anticipez les évolutions du marché immobilier avec un expert

Les annonces faites par le Premier Ministre Michel Barnier dessinent un avenir où l’immobilier sera profondément impacté par ces réformes. Que vous soyez propriétaire, investisseur ou en quête d’un bien immobilier, ces changements doivent être pris en compte pour ajuster vos stratégies et anticiper les évolutions du marché.

En tant que mandataire immobilier chez SAFTI, je suis à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans vos projets immobiliers, que ce soit pour l’acquisition, la vente, ou l’investissement locatif. N’attendez plus pour vous adapter aux nouvelles règles du marché et maximiser vos opportunités. Contactez-moi dès aujourd’hui pour discuter de
votre projet et obtenir des conseils personnalisés !

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Perspective évolution taux emprunt Europe

Taux d’Emprunt : Quelles Perspectives pour la Fin de l’Année ?

En cette période de rentrée, les taux et les conditions d’emprunt restent attractifs, tout comme avant l’été. Alors que la Banque Centrale Européenne (BCE) prévoit une possible baisse des taux le 12 septembre prochain, de nouvelles réductions pourraient-elles survenir d’ici la fin de l’année ? Faisons le point sur la situation actuelle et les perspectives à venir.

Une rentrée sous le signe de la stabilité des taux d’emprunt

Depuis le début de l’année 2024, les taux de crédit ont entamé une tendance baissière. Après avoir atteint des niveaux historiquement élevés, avec des taux multipliés par quatre en quelques années pour dépasser 4 % en novembre 2023, les taux sont progressivement repassés en dessous de ce seuil. En septembre, les taux moyens se situent à 3,70 % sur 15 ans, 3,80 % sur 20 ans, et 3,90 % sur 25 ans, selon les données d’Empruntis, qui notent une certaine stabilité sur les deux derniers mois.

D’après Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer, « En juillet, on a observé de nombreuses baisses dans les barèmes et des opérations spéciales offrant des réductions supplémentaires de 0,10 à 0,20 point. En août, les banques ont adopté une position de statu quo. » Les taux les plus avantageux négociés s’établissent actuellement autour de 3,2 % sur 15 ans, 3,3 % sur 20 ans et 3,4 % sur 25 ans. En parallèle, les conditions d’octroi des prêts se sont assouplies, incitant de nombreuses banques à revenir sur le marché du crédit après une période de retrait due à la hausse marquée des taux.

Une activité immobilière en demi-teinte durant l’été

L’été a été calme pour l’immobilier, marqué par un contexte politique et événementiel chargé avec les élections législatives, la dissolution de l’Assemblée, les Jeux Olympiques et les vacances estivales. Malgré tout, certains projets initiés avant l’été ont pu se concrétiser grâce à l’amélioration des conditions de crédit. Le nombre de mandats de recherche signés a même augmenté de 3 % par rapport à l’été précédent, bien que les nouveaux projets aient diminué de 5%, selon Julie Bachet.

« La dissolution de l’Assemblée n’a pas eu l’impact redouté sur le marché : les taux de crédit sont restés stables et les marchés financiers ont bien réagi, malgré une légère augmentation du taux de l’OAT 10 ans, maintenant sous les 3 % », précise Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer. La concurrence accrue entre banques a favorisé une relance de la production de crédits immobiliers. Toutefois, la capacité d’emprunt des ménages reste en deçà de son niveau de décembre 2022, avec une baisse de 10,9 % selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Concrètement, un ménage pouvant emprunter 100 000 € fin 2022 ne peut plus obtenir que 89 100 € en juillet 2024.

Vers de nouvelles baisses de taux dans les prochaines semaines ?

Si les taux ont montré une relative stabilité cet été, de nouvelles baisses sont attendues dans les semaines à venir. La BCE, qui avait déjà abaissé ses taux en juin, pourrait les réduire à nouveau de 25 points de base le 12 septembre, alors que l’inflation dans la zone euro a ralenti à 2,2 % en août. Pour rappel, la BCE avait commencé à relever les taux d’emprunt en juillet 2022 pour contrer l’inflation galopante.

Cette nouvelle réduction des taux de la BCE serait un signal positif pour les banques, qui pourraient répercuter cette baisse sur les taux de crédit proposés aux futurs emprunteurs, stimulant ainsi le marché du crédit. Selon Sandrine Allonier, une baisse des taux pourrait également contribuer à relancer les volumes de prêts immobiliers dans les prochains mois. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, considère même cette nouvelle réduction comme « juste et sage » pour stabiliser l’économie européenne.

En résumé, avec des taux d’emprunt globalement stables et des conditions d’octroi de crédit assouplies, le marché immobilier se montre encourageant pour les mois à venir. Si les perspectives économiques demeurent incertaines, les futurs emprunteurs pourraient bénéficier de nouvelles opportunités pour financer leurs projets dans un contexte encore
favorable.

Faites confiance à un professionnel de l’immobilier SAFTI pour votre projet

Dans ce contexte de marché en évolution, il est essentiel de bien s’entourer pour maximiser ses chances de réussite. Faire appel à un conseiller en immobilier SAFTI vous permettra d’être accompagné par un expert qui connaît parfaitement le marché et saura valoriser votre bien pour le vendre dans les meilleures conditions. Grâce à leur expertise et à leur réseau, les conseillers SAFTI vous guident à chaque étape de votre projet, de l’évaluation précise de votre bien à la négociation finale. Confiez la vente de votre bien à un professionnel SAFTI et assurez-vous une transaction réussie en toute sérénité !

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Poignée de main vente immobilière

La vraie valeur du conseiller en immobilier expliquée

La profession d’agent ou de conseiller en immobilier est souvent incomprise des Français. Pourtant, elle joue un rôle crucial dans la réussite des transactions immobilières. La profession souffre d’une image négative, certains la jugeant superflue ou coûteuse, et préférant se passer des services d’un professionnel de l’immobilier pour vendre leur bien par
eux-mêmes. Pourtant, la réalité montre que les transactions menées sans l’aide d’un professionnel se soldent souvent par un échec ou une perte de temps et d’argent. En réalité, le conseiller en immobilier offre une véritable valeur ajoutée à chaque étape de la vente. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles ce métier est bien plus utile
qu’on ne le pense.

Des transactions plus efficaces avec un professionnel de l’immobilier

De nombreux propriétaires qui tentent de vendre leur bien par eux-mêmes se heurtent rapidement à des difficultés. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : selon une étude de l’INSEE, plus de 70 % des transactions immobilières en France sont réalisées par l’intermédiaire d’un conseiller en immobilier. De plus, les biens vendus par un professionnel se vendent généralement plus rapidement et à un prix plus proche des attentes initiales des vendeurs que ceux mis en vente directement par les particuliers.

En effet, un propriétaire qui souhaite vendre seul son bien a tendance à surestimer sa valeur, ce qui peut prolonger le processus de vente et décourager les acheteurs potentiels. À l’inverse, le conseiller en immobilier connaît parfaitement le marché local et peut estimer le juste prix du bien en se basant sur des comparaisons concrètes avec d’autres biens
similaires vendus récemment. Ce positionnement stratégique est essentiel pour susciter l’intérêt des acheteurs dès les premières semaines de mise en vente.

La mise en valeur du bien : un atout indispensable

L’une des plus grandes forces du professionnel de l’immobilier réside dans sa capacité à mettre en valeur le bien à travers des photos professionnelles, une description précise et attractive, et une stratégie de diffusion bien pensée. Un propriétaire peut avoir un attachement émotionnel à son bien qui l’empêche de voir les défauts ou les améliorations à apporter pour plaire aux acheteurs. Le conseiller, quant à lui, apporte un regard neuf et objectif sur le bien, ce qui lui permet de conseiller des petits ajustements qui peuvent faire toute la différence.

Par exemple, des photos de qualité professionnelle peuvent transformer une annonce banale en une véritable vitrine attrayante. De même, la rédaction d’un texte d’annonce bien pensé, avec des mots-clés précis et un style engageant, permettra de capter l’attention des acheteurs potentiels sur les plateformes en ligne. Cet aspect marketing, souvent négligé par les vendeurs particuliers, est crucial pour attirer des visites et donc augmenter les chances de conclure la vente.

Un réseau et une connaissance du marché inégalables

Un autre avantage majeur du conseiller en immobilier est son réseau de contacts et sa connaissance approfondie du marché. Contrairement à un vendeur particulier, le professionnel de l’immobilier peut comparer le bien à des dizaines d’autres qu’il a visités et dont il connaît les caractéristiques et les prix. Il est ainsi en mesure de positionner le bien sur
le marché de manière optimale et de justifier le prix auprès des acheteurs potentiels, ce qui facilite les négociations.

De plus, le conseiller accompagne souvent plusieurs clients en recherche d’un bien, ce qui augmente la probabilité de visites et, par conséquent, de propositions d’achat. Le professionnel de l’immobilier peut aussi proposer des biens similaires aux acheteurs potentiels, augmentant ainsi les chances qu’ils fassent une offre sur l’un des biens en portefeuille, ce qui ne serait pas possible pour un vendeur particulier isolé.

Un intermédiaire neutre et un médiateur efficace

Enfin, le conseiller en immobilier joue un rôle crucial en tant qu’intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur. Dans une transaction, des tensions peuvent rapidement apparaître, surtout lorsque les deux parties négocient directement. Le professionnel de l’immobilier sert de tampon, protégeant ainsi les relations entre vendeurs et acheteurs et facilitant une
négociation apaisée. Il est capable de faire passer des messages difficiles avec tact et de trouver des compromis acceptables pour les deux parties.

En conclusion, loin d’être un simple intermédiaire, le conseiller en immobilier apporte une réelle valeur ajoutée à chaque étape d’une transaction. Grâce à son expertise, son réseau, et sa capacité à gérer les relations, il permet de maximiser les chances de vendre un bien dans les meilleures conditions possibles. Pour toutes ces raisons, faire appel à un conseiller SAFTI, c’est s’offrir une tranquillité d’esprit et augmenter considérablement ses chances de succès sur un marché complexe et compétitif. N’hésitez pas à confier la vente de votre bien à un professionnel de l’immobilier SAFTI pour un accompagnement sur-mesure et une vente réussie !

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contre offre immobilière

La Contre-Offre dans les Transactions Immobilières

Le secteur immobilier regorge de termes techniques qui peuvent dérouter les novices, parmi lesquels « contre-offre » est essentiel. Lors des transactions immobilières, une contre-offre est une réponse à une offre initiale, jouant un rôle central dans la négociation entre acheteurs et vendeurs pour parvenir à un accord sur le prix d’achat d’un bien immobilier.

Comprendre la Contre-Offre

La contre-offre est un outil crucial en négociation immobilière. Elle intervient lorsque le vendeur n’est pas satisfait de l’offre initiale de l’acheteur. Le vendeur propose alors un nouveau prix, des conditions de vente différentes, ou une date de clôture alternative. La contre-offre peut également exclure certaines garanties ou modifier la date d’occupation.

Rédiger une Contre-Offre

La contre-offre doit être rédigée avec soin, en présentant de manière concise les conditions et en montrant une disposition à poursuivre les négociations. Faire appel à un agent immobilier ou à un courtier peut s’avérer utile pour rédiger une contre-offre solide car une contre-offre signée par l’acquéreur engage un vendeur à vendre son bien aux conditions énoncées. Ce document, encadré par la loi, doit inclure certains éléments obligatoires, tels que l’identité du vendeur et la description du bien. De plus, la contre-offre doit indiquer sa durée de validité, car elle n’est pas illimitée.

Les Clés d’une Négociation Réussie

Pour réussir une négociation, la communication et le respect mutuel sont essentiels. Il est important d’établir une bonne relation avec l’autre partie et de faire preuve de bonne foi. Une négociation réussie est celle où les deux parties sont satisfaites de l’accord final. Lors de la rédaction de la contre-offre, le vendeur peut indiquer son ouverture aux négociations si les conditions proposées ne conviennent pas à l’acheteur. L’objectif est de parvenir à un accord bénéfique pour les deux parties. Faire des concessions peut être nécessaire pour atteindre cet objectif. Même si le temps n’est pas un facteur pressant, il est important de ne pas prolonger indûment les négociations. Repérer les acheteurs sérieux dès le départ et répondre à leurs offres augmente les chances de succès de la négociation.

Le Rôle du professionnel de l’Immobilier dans la Contre-Offre

Le conseiller immobilier SAFTI joue un rôle crucial dans le processus de négociation. Il sert de lien entre l’acheteur et le vendeur, les guidant tout au long de la transaction. L’agent doit comprendre les besoins et attentes de ses clients pour les aider à formuler des offres et des contre-offres appropriées.

En résumé, la contre-offre est un élément central des transactions immobilières, permettant aux parties de négocier et de trouver un terrain d’entente. Avec une bonne compréhension de ce processus et l’aide d’un agent immobilier compétent, acheteurs et vendeurs peuvent naviguer avec succès dans le monde complexe de l’immobilier.

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enseigne notaire

Tout savoir sur les frais de notaire

Au moment de l’achat d’un bien immobilier, et plus précisément au moment de la signature de l’acte de vente chez le notaire, l’acquéreur doit s’acquitter de ce que l’on appelle communément les frais de notaire. Il s’agit en réalité de frais d’acquisition, ou frais d’achat, permettant de régler les taxes et impôts dues sur la transaction immobilière à l’État et aux
collectivités territoriales, et de rémunérer le ou les notaires en charge de la transaction ainsi que les divers intervenants.

Que comprennent les frais de notaire pour l’achat d’une maison ou d’un appartement ?

Les frais de notaire sont composés des droits de mutation (ou droits d’enregistrement), des débours, ainsi que de la rémunération du notaire, appelée émoluments. En moyenne, ils s’élèvent entre 7% et 8% du prix de vente d’un bien immobilier ancien. S’il s’agit d’un bien immobilier neuf, il faut compter entre 2% et 3% du prix de vente. Toutefois,
ce montant dépend de la valeur du bien immobilier, de la vente (ou non) du mobilier, et de la localisation du bien. Par ailleurs, une grande partie de ce montant est reversé à l’État, sous forme de taxes, et la rémunération du notaire ne représente finalement qu’une part plutôt faible des frais de notaire (entre 15% et 20%, soit entre 1% et 1,5% du prix de vente).

Transaction immobilière : qui paie les frais de notaire ?

En règle générale, les frais de notaire sont toujours et en intégralité payés par l’acquéreur. Ils sont versés au notaire au moment de la signature de l’acte définitif de vente. Le notaire redistribue alors par la suite les sommes dues aux divers organismes publics et intervenants. Ainsi, il est possible que l’acquéreur reçoive quelques mois plus tard un remboursement. En effet, le notaire procèdera si nécessaire à une régularisation des frais réellement dus par
l’acquéreur une fois les taxes et charges reversées.

Bon à savoir : Dans certains cas, vendeur et acquéreur peuvent s’entendre sur le fait que le vendeur paie les frais de notaire. On parle alors de vente acte en main, et les frais de notaire ne seront pas inclus dans le prix d’achat. Le vendeur versera lui-même le montant des frais de notaire à la signature de l’acte de vente. Attention toutefois, puisque dans la pratique le vendeur gonfle généralement son prix de vente du montant des frais de notaire et ne les supporte donc pas réellement. Enfin, la clause acte en main doit impérativement être précisée dans la promesse ou le compromis de vente, qui doit être rédigé par un notaire.

Qui paie les frais de notaire quand il y a 2 notaires ?

Le barème des émoluments du notaire (cf. tableau ci-dessous) s’applique qu’il y ait un ou deux notaires en charge de la vente. Par conséquent, si les différentes parties, vendeur et acheteur font chacun appel à leur propre notaire, le montant des émoluments n’augmentera pas pour autant. Les notaires se partageront les tâches et donc les émoluments
proportionnellement, selon des règles préétablies.

Les frais de notaire pour un bien immobilier neuf

En ce qui concerne l’acquisition d’un bien immobilier neuf, c’est quelque peu différent. En effet, les impôts et taxes sont allégés. On applique alors uniquement la taxe départementale avec un taux de 0,71%. Les débours et émoluments sont calculés de la même façon que pour l’acquisition d’un bien immobilier ancien. Les frais de notaire pour un bien immobilier neuf se situent donc en moyenne entre 2% et 3% du prix de vente du bien. Vous pouvez donc bénéficier de frais de notaire réduits en achetant dans le neuf, c’est-à-dire si vous achetez un bien achevé depuis moins de 5 ans et qui n’a jamais connu de propriétaire.

Simulation des frais de notaire

Il existe de nombreux outils en ligne permettant d’estimer les frais de notaire pour l’achat d’un bien immobilier. Par exemple, la Chambre des notaires de Paris a mis en place un simulateur de frais de notaire sur son site internet. Il suffit de renseigner le département où se situe le bien, ainsi que son prix de vente. En voici un que j’utilise souvent.

https://www.immobilier.notaires.fr/fr/frais-de-notaire
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Elections législatives : la menace des partis extrêmes ralentit le marché

Les élections législatives pourraient avoir un impact profond sur le marché immobilier, influençant à la fois les décisions d’achat, de vente, et d’investissement. La menace des partis extrême rend les investisseurs et les particuliers très prudents quant à leur décision d’achat ou de vente. Cela bouscule aussi les marchés financiers, en cas de victoire d’un parti extrême, la BCE pourrait renchérir son taux directeur.

L’incertitude n’est pas un allié pour la stabilité d’une économie

La dissolution entraîne une incertitude politique qui ralentit considérablement les transactions immobilières. C’est un frein dont nous nous serions bien passés après les deux dernières années, dont le dynamisme a largement été entravé par la montée des taux.

En plus de l’incertitude provoquée par la dissolution, chaque parti mettra en place des
politiques qui pourraient directement impacter le marché immobilier :

  • Les partis de gauche tendent à promouvoir l’accessibilité au logement par des mesures telles que l’augmentation de la construction de logements sociaux et la régulation des loyers.
  • Les partis de droite privilégient une approche de marché libre, favorisant la construction de logements privés sans intervention étatique majeure.
  • Les écologistes peuvent influencer le marché par des incitations à la rénovation énergétique, ce qui peut aussi impacter les coûts immobiliers.

Répercussion sur les taux

Les partis politiques extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, ont souvent des programmes économiques radicalement différents de ceux des partis traditionnels. Lorsqu’ils accèdent au pouvoir, ces partis peuvent provoquer une incertitude sur les marchés financiers. Cette incertitude se traduit souvent par une augmentation du risque perçu par les investisseurs et les institutions financières, conduisant à une hausse des taux directeurs bancaires.

Le cas de la Grèce en janvier 2015 en est un exemple éloquent. En Grèce, le parti Syriza de gauche radicale, est arrivé au pouvoir avec un programme anti-austérité. L’incertitude autour de la capacité du gouvernement à honorer ses dettes et à rester dans la zone euro a poussé les investisseurs à exiger des rendements plus élevés pour prêter de l’argent à la Grèce. En conséquence, les taux d’intérêt des obligations grecques ont grimpé en flèche, entraînant une augmentation des taux d’emprunt pour les consommateurs, y compris les prêts immobiliers. Le marché immobilier grec, déjà affaibli par la crise économique, a souffert davantage en raison de l’augmentation des coûts de financement.

Un autre exemple plus récent est l’Italie, où la montée au pouvoir du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue du Nord en 2018 a généré des inquiétudes similaires. Leur programme économique, incluant des promesses de dépenses publiques accrues et de réduction d’impôts, a provoqué une hausse des taux d’intérêt sur la dette italienne. La perception du risque accru par les marchés financiers a conduit la Banque centrale européenne (BCE) à adopter une position plus prudente. Cela a entraîné une augmentation des taux directeurs, affectant directement les taux d’emprunt immobiliers en Italie. Les emprunteurs ont dû faire face à des coûts de financement plus élevés, réduisant ainsi leur capacité d’achat et exerçant une pression à la baisse sur les prix de l’immobilier. En conclusion, la période entourant les élections législatives est une période de vigilance pour les mandataires SAFTI, tout comme l’ensemble des acteurs du marché immobilier.

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Les étapes de la vente d’un terrain

Vendre une partie de son terrain peut être une décision judicieuse, que ce soit pour financer un projet personnel ou simplement mieux gérer son espace. Cependant, cette démarche implique de nombreuses étapes, nécessitant rigueur et attention. En voici les principales, listées ci-dessous.

Le bornage du terrain

La première étape, cruciale, est le bornage, réalisé par un géomètre expert. Cette opération permet de délimiter précisément la parcelle à vendre, évitant ainsi les conflits futurs. Le géomètre établit un procès-verbal qui a force juridique, essentiel pour déterminer la surface exacte disponible pour la vente.

Analyse du caractère constructible du terrain

Avant toute chose, il est fondamental de vérifier si le terrain est constructible, ce qui augmente significativement son attractivité. Cette information est disponible dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) que l’on peut consulter en mairie ou sur le site internet de la commune. Le PLU détaille les zones constructibles et les règlements applicables, des informations cruciales pour les potentiels acheteurs.

Établissement du plan parcellaire

Avec la parcelle bornée et sa constructibilité confirmée, il faut ensuite créer un plan parcellaire. Ce plan, généralement dessiné par un géomètre, illustre la division du terrain en lots, indiquant les accès et les servitudes éventuelles, s’il y en a. C’est un document clé pour la vente puisqu’il aide l’acheteur à visualiser son projet sur le terrain.

La déclaration préalable de division

Avant de pouvoir vendre, une déclaration préalable de division doit être soumise à la mairie. Cette démarche administrative permet d’informer les autorités locales de votre intention de diviser le terrain en plusieurs parcelles. La déclaration doit inclure l’identité du demandeur, une description précise du terrain, un plan de division, et la destination prévue pour chaque parcelle.

Fixation du prix de vente

Déterminer le bon prix de vente est essentiel. Il doit refléter la localisation, la superficie, et le potentiel constructible du terrain tout en restant compétitif sur le marché. Un prix trop élevé pourrait dissuader les acheteurs potentiels, tandis qu’un prix trop bas pourrait diminuer vos bénéfices. Faites appel à mes services à partir de cette étape !

Recherche d’acquéreurs

Une fois le prix fixé, la prochaine étape est de trouver un acheteur. Que ce soit par annonces locales, sur des sites spécialisés ou via un agent immobilier, divers moyens sont disponibles pour promouvoir la vente de votre terrain. Grâce à notre réseau d’acquéreurs et notre expertise du marché local, je peux vous accompagner dans la recherche d’acquéreurs.

Signature de l’acte de vente

Lorsqu’un accord est trouvé, la transaction est formalisée par la signature d’un acte de vente chez un notaire. Cet acte contient tous les détails de la transaction et assure la légalité du transfert de propriété. Après la signature, le notaire enregistre la vente au service de la publicité foncière, rendant l’opération officielle et définitive.

Vendre une partie de son terrain peut sembler complexe, mais avec une préparation adéquate et en suivant ces étapes, le processus peut se dérouler de manière fluide. Si vous avez un tel projet, je vous invite à me contacter. Je pourrai vous accompagner ou vous mettre en relation avec un conseiller SAFTI de votre secteur.

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